Txetx Etcheverry : « Contre le changement climatique, nous devons agir comme si nous étions en guerre », 2018. Reporterre, le quotidien de l ’écologie [en ligne]. [Consulté le 13 octobre 2018]. Disponible à l’adresse : https://reporterre.net/Txetx-Etcheverry-Contre-le-changement-climatique-nous-devons-agir-comme-si-nous
« Ensuite, ce rapport décrit la bataille terrible que nous devons mener. Chaque dixième de degré de réchauffement compte. + 1,5 °C, + 1,8 °C ou + 2 °C… les conséquences pour la biodiversité, pour les humains, ne seront pas les mêmes. Il n’est pas impossible de stabiliser le changement à + 1,5 °C, c’est techniquement atteignable. Mais il faudrait un tel changement que beaucoup nous disent que c’est infaisable. Je le répète : c’est possible ! Il s’agit de réagir comme si nous nous trouvions en état de guerre ou de catastrophe majeure.
En 1942, les États-Unis ont radicalement et très rapidement changé leur économie, leurs modes de production et de consommation. Ils ont reconverti leur industrie vers la guerre, ils ont promu des vêtements courts pour garder du tissu pour les habits des soldats, ils ont limité la construction de grands bâtiments pour économiser les matériaux, ils ont interdit l’usage de la voiture pour des motifs autres que professionnels afin de garder du carburant, ils ont favorisé l’autoproduction alimentaire afin que les productions agricoles servent l’effort de guerre… Bref, si la population et les gouvernements mobilisent toutes leurs ressources vers un objectif, il devient atteignable. C’est pourquoi, à Alternatiba, nous disons : il est encore temps, changeons le système, pas le climat. »
NOUALHAT, Laure, 2012. «Le scénario de l’effondrement l’emporte». In : [en ligne]. 15 juin 2012. [Consulté le 13 octobre 2018]. Disponible à l’adresse : https://www.liberation.fr/futurs/2012/06/15/le-scenario-de-l-effondrement-l-emporte_826664.
« Avons-nous un moyen de maintenir le mode de vie des pays riches ? Non. Dans à peine trente ans, la plupart de nos actes quotidiens feront partie de la mémoire collective, on se dira : «Je me souviens, avant, il suffisait de sauter dans une voiture pour se rendre où on voulait», ou «je me souviens, avant, on prenait l’avion comme ça». Pour les plus riches, cela durera un peu plus longtemps, mais pour l’ensemble des populations, c’est terminé. On me parle souvent de l’image d’une voiture folle qui foncerait dans un mur. Du coup, les gens se demandent si nous allons appuyer sur la pédale de frein à temps. Pour moi, nous sommes à bord d’une voiture qui s’est déjà jetée de la falaise et je pense que, dans une telle situation, les freins sont inutiles. Le déclin est inévitable. […]
En 1972, à la limite, nous aurions pu changer de trajectoire. A cette époque, l’empreinte écologique de l’humanité était encore soutenable. Ce concept mesure la quantité de biosphère nécessaire à la production des ressources naturelles renouvelables et à l’absorption des pollutions correspondant aux activités humaines. En 1972, donc, nous utilisions 85% des capacités de la biosphère. Aujourd’hui, nous en utilisons 150% et ce rythme accélère. Je ne sais pas exactement ce que signifie le développement durable, mais quand on en est là, il est certain qu’il faut ralentir. C’est la loi fondamentale de la physique qui l’exige : plus on utilise de ressources, moins il y en a. Donc, il faut en vouloir moins. »
GUILLAUD, Hubert, 2018. Transition écologique : nous ne pouvons pas (seulement) la faire nous-mêmes ! In : InternetActu.net [en ligne]. 6 juillet 2018. [Consulté le 13 octobre 2018]. Disponible à l’adresse : http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/transition-ecologique-nous-ne-pouvons-pas-seulement-la-faire-nous-memes/.
« En tant qu’individu, on peut par exemple acheter un vélo, mais nous ne pouvons pas développer l’infrastructure cyclable. Si les Danois ou les Néerlandais utilisent plus le vélo que d’autre, ce n’est pas tant parce qu’ils sont plus soucieux de l’environnement que d’autres, c’est d’abord parce qu’ils ont une excellente infrastructure cyclable, parce qu’il est socialement acceptable de se déplacer à vélo et parce que les automobilistes sont très respectueux des vélos et ce d’autant que l’automobiliste est toujours considéré comme responsable en cas d’accident, même si c’est le cycliste qui a commis une erreur. Or, sans cette infrastructure de soutien, on constate qu’il est plus difficile d’amener un grand nombre de personnes à pratiquer le vélo… »
CHAMEL, Jean, 2017. La croissance est le grand mythe contemporain. In : Reporterre, le quotidien de l ’écologie [en ligne]. juin 2017. [Consulté le 13 octobre 2018]. Disponible à l’adresse : https://reporterre.net/La-croissance-est-le-grand-mythe-contemporain.
« Ma perspective est autre. En tant qu’anthropologue, et contrairement à la très grande majorité des économistes, je ne perçois pas le grand récit du progrès continu et inéluctable autrement que comme un mythe contemporain. Un mythe, contrairement au sens qui lui est communément attaché, n’est pas nécessairement faux, et celui-ci en particulier recèle sa part de vérité. Mais par mythe, il faut comprendre avant tout un récit dont l’enjeu n’est pas qu’il soit vrai ou faux, mais qu’il donne du sens à l’expérience concrète de ceux qui l’invoquent.
[…]
Je pense qu’il faut être plus ambitieux, et plus imaginatif, en inventant un mythe qui dépasse celui de la croissance et du progrès, tout en en rendant compte. Il faut proposer un récit qui donne sens aux grandes transformations des 150 dernières années, tout en les considérant comme à peu près achevées afin de dégager l’horizon idéologique et de permettre à d’autres récits pourvoyeurs de sens d’émerger. »
PAQUET, Marion, 2017. Les véganes sont-ils écolos ? In : Reporterre, le quotidien de l ’écologie [en ligne]. juin 2017. [Consulté le 13 octobre 2018]. Disponible à l’adresse : https://reporterre.net/Les-veganes-sont-ils-ecolos.
« Si les écologistes ne prônent pas un véganisme universel, c’est parce qu’ils estiment que l’élevage et la pêche raisonnés ont aussi un intérêt environnemental. Ils participent à l’entretien des montagnes et des forêts, permettent de lutter contre les incendies et de perpétuer des espèces qui, sans l’intervention de l’homme, pourraient disparaître. « Un mode de production fondé sur le respect de l’animal, de l’agriculteur et du consommateur doit être privilégié, par le choix de la qualité, accessible à tous, face à la quantité », concluent les Verts. »
NOVEL, Anne-Sophie, 2018. Bouleversements climatiques : où migrer, en France, pour échapper au pire ? In : Même pas mal [en ligne]. 9 octobre 2018. [Consulté le 13 octobre 2018]. Disponible à l’adresse : http://alternatives.blog.lemonde.fr/2018/10/09/bouleversements-climatiques-ou-migrer-en-france-pour-echapper-au-pire/.
« Une attitude qu’approuve le climatologue Robert Vautard, de l’institut Simon Laplace, au CNRS : « Aujourd’hui, il nous faut surtout éviter l’ingérable et gérer l’inévitable« , relève celui qui a notamment travaillé sur un projet d’extremoscope : « Les conséquences du dérèglement seront nombreuses en France, mais si on simplifie, les préoccupations majeures seront liées à des vagues de chaleur extrêmes qui deviendront la norme; des sécheresses à répétition ; la montée du niveau des mers, qui deviendra préoccupante lors de tempêtes ; des inondations par combinaison des pluies extrêmes les plus fortes – avec des crues éclairs, notamment dans les régions du sud. On observe déjà en Méditerranée une hausse des pluies extrêmes, en moyenne de 20% depuis cinquante ans, et nous avons multiplié par deux les chances d’assister à ce type d’événements ».»
Manifeste étudiant pour un réveil écologique. In : [en ligne]. [Consulté le 13 octobre 2018]. Disponible à l’adresse : https://pour-un-reveil-ecologique.fr/.
« En tant que citoyens, en tant que consommateurs, en tant que travailleurs, nous affirmons donc dans ce manifeste notre détermination à changer un système économique en lequel nous ne croyons plus. Nous sommes conscients que cela impliquera un changement de nos modes de vie, car cela est nécessaire : il est grand temps de prendre les mesures qui s’imposent et de cesser de vivre au-dessus de nos moyens, à crédit de la planète, des autres peuples et des générations futures. Nous avons besoin d’un nouvel objectif que celui du maintien à tout prix de notre capacité à consommer des biens et des services dont nous pourrions nous passer. Nous devons placer la transition écologique au cœur de notre projet de société. Pour y parvenir, un élan collectif doit naître. Et puisque l’ampleur du chantier nécessite toutes les énergies, nous sommes prêts à mobiliser la nôtre, avec enthousiasme et détermination. Nous souhaitons, par notre mobilisation, inciter tous les acteurs de la société – les pouvoirs publics, les entreprises, les particuliers et les associations – à jouer leur rôle dans cette grande transformation et à mener les changements nécessaires vers une société enfin soutenable. »
CHAIRE AGROSYS, 2018. Conférence P. Servigne – Un avenir sans pétrole? / Rediffusion streaming [en ligne]. 8 octobre 2018. [Consulté le 13 octobre 2018]. Disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=SqasBu0pfmk.
Présentation | Collectif CAAC. In : [en ligne]. [Consulté le 13 octobre 2018]. Disponible à l’adresse : https://www.collectif-caac.fr/presentation/.
Branche paloise du mouvement ANV COP21
Transiscope, le portail web des alternatives. Disponible à l’adresse : https://transiscope.org/
ALEX, Joseph, 2017. Kokopelli, c’est fini… – CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales. In : [en ligne]. juin 2017. [Consulté le 13 octobre 2018]. Disponible à l’adresse : http://cqfd-journal.org/Kokopelli-c-est-fini-1831.
« Le monde associatif n’est pas toujours plus reluisant que celui de l’entreprise. Il même s’avère parfois pire. Illustration avec le cas d’une association reconnue, figure de la défense de la diversité des semences, Kokopelli. »
PASSE-MOI LES JUMELLES, 2018. «Au chevet des hérissons» ou le dévouement sans limites pour un animal menacé. [en ligne]. 12 octobre 2018. [Consulté le 15 octobre 2018]. Disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=9szOlpgFTtg.
GOBELINS, 2018. Thermostat 6 – Animation Short Film 2018 – GOBELINS [en ligne]. 20 septembre 2018. [Consulté le 15 octobre 2018]. Disponible à l’adresse : https://youtube.com/watch?v=j6Hz_gdqS1k&feature=youtu.be.